Dans cette section, vous pouvez trouver de nouveaux matériaux qui ont été publiés sur le thème de « Réaliser le potentiel de l’agriculture pour la transformation de l’Afrique », depuis la date de l’événement. Nous sélectionnons continuellement de nouvelles publications et articles en lien aux points stratégiques abordés lors du briefing.

Agriculture : L’UNIDO et la FAO vers la promotion des opportunités écologiques pour augmenter les emplois des jeunes africains dans le secteur agricole
http://www.lactuacho.com; 30/08/2019

En marge de la Conférence internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique (TICAD7), l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Union Africaine (UA) ainsi que de nombreux autres partenaires, ont lancé l’Initiative phare visant à augmenter les emplois des jeunes dans l’agriculture et l’agroalimentaire en Afrique. L’Afrique a la plus jeune population au monde avec plus de 600 millions de jeunes sur le marché du travail. En se basant sur les principes de la Coopération Sud-Sud et Triangulaire, cette initiative vise à améliorer l’environnement commercial en créant davantage d’emplois et d’opportunités pour les jeunes africains, selon le communiqué reçu de la FAO. Sa principale mission est de fournir une aide technique, de développer les capacités et de faciliter le partage de connaissances pour les entreprises lancées par des jeunes en encourageant les chaînes de valeur agricoles. Dans cette optique, il est essentiel d’investir de manière responsable dans le secteur agricole afin de développer les zones rurales et de réduire les disparités entre zones rurales et urbaines grâce notamment à des partenariats entre le secteur public et privé.

Afrique subsaharienne: « forte croissance » de la production agricole d’ici 2027 (OCDE, FAO)
afrique.lalibre.be; 03/07/2018

’OCDE et la FAO attendent une « forte croissance de la production agricole » en Afrique subsaharienne d’ici 2027, avec une hausse de 30% des productions végétales et de 25% de la production de viande, une progression cependant insuffisante pour assurer la sécurité alimentaire. Cette progression s’accompagnera d’une « expansion des superficies cultivées pour le maïs, le soja et la canne à sucre », selon le rapport « Perspectives agricoles 2018-2027 » présenté mardi par les deux institutions internationales. L’Afrique subsaharienne va connaître une « hausse générale de la productivité » avec l’utilisation « d’engrais, de pesticides, de semences améliorées et de technologies de mécanisation et d’irrigation », poursuit-il. Cependant cette croissance n’assurera pas la sécurité alimentaire de la région en raison « des besoins de consommation grandissants » dus à la croissance démographique. Une croissance « vigoureuse » est aussi attendue pour le coton (+33%) dans cette région, la canne à sucre (+18%) et le sucre (+34%) tandis que la production de poisson devrait augmenter de 12%. Malgré la rapidité de ces progressions, l’Afrique subsaharienne ne contribuera qu’à moins de 5% de la production mondiale de sucre et de canne à sucre à l’horizon 2027.

Agriculture en Afrique 2019: Rapport Spécial
oxfordbusinessgroup.com; 27/06/2019

Bien que plus de 60% des terres arables du monde se trouvent en Afrique, la participation du continent à la production agricole mondiale demeure faible. En effet, de vastes superficies sont non exploitées et la production est inférieure à celle enregistrée dans la plupart des autres régions du monde. Néanmoins, le secteur agricole est au cœur de l’économie de la majorité des pays africains, représentant au moins 15% du produit intérieur brut (PIB) de la région. L’agriculture emploie près des deux tiers de la population active africaine, qui travaille essentiellement sur des petites exploitations qui assurent actuellement environ 90% de la production totale. En raison d’un sous-investissement chronique à long terme conjugué à une mauvaise gouvernance, le secteur agricole ne parvient pas à jouer le rôle positif attendu, c’est-à-dire transformer les économies des pays de la région en assurant par exemple la sécurité alimentaire, en créant des emplois et en réduisant la pauvreté. En Afrique, le taux de croissance de la production agricole est presque deux fois inférieur à ceux des autres pays en développement. Ces résultats modestes sont en grande partie liés à la faible utilisation d’engrais et de semences améliorées, au manque de mécanisation et de systèmes d’irrigation et au réchauffement climatique.

La RDC et la BAD s’engagent à créer des zones agricoles spéciales
http://www.lefigaro.fr; 18/06/2019

Le président congolais Félix Tshisekedi et le patron de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwimi Adesina, ont annoncé ce mardi la création des zones spéciales d’agro-industrialisation impliquant des investisseurs privés pour le développement des milieux ruraux en République démocratique du Congo. «L’agriculture est un secteur qui va régler plusieurs problèmes. Nous allons travailler pour booster le secteur en créant des zones spéciales agricoles dont le but est de favoriser l’agro-industrie pour atteindre l’autosuffisance alimentaire en très peu de temps», a déclaré le président Tshisekedi. «Je ne compte pas toujours sur nos minerais (…), même si je ne peux pas cracher sur ce secteur. Les mines nous ont créé beaucoup de problèmes. Il faut diversifier notre économie. Le secteur agricole va régler beaucoup de problèmes comme la malnutrition grâce à ces zones spéciales agricoles», a ajouté Félix Tshisekedi.

Côte d’Ivoire : comment doper la valeur ajoutée en milieu rural
http://www.jeuneafrique.com; 07/06/2019

« Les objectifs du programme national d’investissement agricole (PNIA) sont de faire reculer la pauvreté, d’assurer la sécurité alimentaire, de créer plus de 2 millions d’emplois supplémentaires et d’assurer la transformation de 50 % de notre production à l’horizon 2020. Sur tous ces points, nous progressons », assure le ministre ivoirien de l’Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly. Depuis sa mise en œuvre, en 2013, la politique agricole a en effet permis d’infléchir les mauvaises tendances (faiblesse des investissements et de la productivité, mauvaise gouvernance dans certaines filières, mise sur le marché des produits mal assurée…). De fait, le PNIA 2013-2017 a réorganisé les filières, comme celle du café-cacao, en engageant des réformes qui ont amélioré leur mode de gestion et de direction, et en mettant en place des interprofessions de l’oignon, du palmier, du riz, etc. « Aucun bilan n’est disponible sur ces différentes réformes, tempère toutefois un cadre de la Chambre d’agriculture, qui préconise des études pour en évaluer l’impact. Et le manque de mécanisation demeure un frein… On en est encore à la machette et à la daba. »

Le futur de l’agriculture, l’Afrique s’y est-elle préparée ?
kapitalis.com; 24/04/2019

Avec plus de 800 millions de personnes dans le monde souffrant de la faim et plus de deux milliards de personnes touchées par la malnutrition, l’insécurité alimentaire demeure une menace réelle pour le développement dans le monde, et plus spécifiquement en Afrique. Lauréat du Prix mondial de l’alimentation et président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, avait déjà lancé un plaidoyer mondial en faveur de la création d’alliances stratégiques. Selon lui, «l’avenir de l’alimentation dans le monde dépendra de ce que l’Afrique fait avec l’agriculture». La BAD qu’il dirige envisage d’utiliser des technologies de pointe pour garantir une sécurité alimentaire optimale, une technologie qui s’adapterait de manière rapide au changement climatique. Il propose également l’idée de développer une nouvelle génération d’acteurs dits «agripreneurs» – des femmes et des hommes, jeunes et autonomes qui, selon lui, porteront l’agriculture au niveau supérieur. «Nous pensons, avec l’ensemble de nos partenaires, que l’entrepreneuriat agricole est un puissant moyen qui permettra aux jeunes africains de nourrir le continent et de favoriser son développement», a déclaré à notre confrère ‘‘La Tribune’’, Désiré Assipo, directeur Général de la Fondation africaine pour l’entrepreneuriat et le développement économique.

Sierra Leone : le FIDA apporte un soutien de 11,8 millions $ à l’agriculture
http://www.agenceecofin.com; 05/03/2019

Le Fonds international de développement agricole (FIDA) a débloqué hier, un appui de 11,8 millions $ au profit du Projet de développement des chaînes de valeur agricoles (PDCVA) qui sera déployé en Sierra Leone. D’une valeur totale de 72,6 millions $, l’initiative dont l’accord de financement a été signé hier, vise l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi que le rehaussement du niveau des revenus des ménages ruraux. Pour réaliser cet objectif, elle s’attellera à la modernisation de l’agriculture à travers des investissements dans la mécanisation agricole et la gestion de l’eau et l’irrigation. Le projet s’accentuera aussi sur l’accroissement de la production de riz, de légumes, d’huile de palme et de cacao de même que sur le développement des marchés par le biais de la réhabilitation des routes de dessertes et des entrepôts afin d’améliorer les capacités de séchage et de stockage. Un autre axe des interventions concernera le renforcement des capacités des petits agriculteurs grâce au système Champ Ecole Paysan (CEP) et la fourniture de crédits pour des investissements dans leurs exploitations.

L’agro-industrie est-elle l’avenir du développement en Afrique?
RFI; 20/12/2018

L’agro-industrie est-elle l’avenir du développement en Afrique ? C’est ce que pense un groupe de travail sur l’Afrique rurale. Un groupe d’experts indépendants constitué en mai 2018, dans le cadre du renforcement de la coopération entre les 2 continents dans le domaine de l’Agriculture. Il recommande notamment le développement des investissements publics et privés dans ce secteur. Le groupe de travail sur l’Afrique rurale fait des recommandations déclinées en 4 thématiques. Bruno Losch, économiste au CIRAD, le Centre français de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement. « La mise en œuvre d’une approche territoriale relativement novateur dans le débat sur les politiques publiques en Afrique. Le 2e champ d’action c’est d’avoir véritablement une approche en ce qui concerne la gestion et le développement durable des ressources naturelles, notamment pour l’adaptation aux changements climatiques. Le 3e champ d’action c’est sur une approche transformationnelle de l’agriculture africaine ; les choix organisationnels et technologiques de l’agriculture africaine du 21e siècle devront être innovants. Le 4e champ stratégique c’est bien sûr de développer l’agro-industrie. »

L’agro-industrie peut servir de levier pour le développement de l’Afrique Centrale
http://www.afrik.com; 26/09/2018

L’Afrique centrale dispose des potentialités considérables en agro-industrie qui sont encore sous exploitées. Pourtant, l’exploitation ecace du potentiel de l’agro-industrie est une nécessité pour la transformation structurelle du tissu économique de l’Afrique centrale. Dans cette perspective, l’exploitation du potentiel de l’agro-industrie de l’Afrique centrale va contribuer à la diversication économique, gage d’une stabilité économique face à des instabilités du marché des matières premières. Ainsi, la mise en valeurs de l’agro-industrie va contribuer à garantir la fourniture des intrants au secteur agricole et relier ce dernier aux consommateurs à travers la manipulation, la transformation, le transport et la commercialisation des produits agricoles. Il existe donc une forte synergie entre le développement de l’agro-industrie et la performance agricole en tant qu’instrument de développement économique. En eet, une agro-industrie dynamique et ecace stimule la croissance agricole qui à son tour stimule la croissance des autres secteurs de l’économie.

Agriculture – Afrique : les États appelés à s’engager encore plus
http://www.lepoint.fr;  

L’Agra, soit l’Alliance pour une révolution verte en Afrique, a publié le 5 septembre un rapport alarmant sur l’état de l’agriculture sur le continent. Lancée en 2006 par les fondations Rockefeller et Bill & Melinda Gates, l’objectif de l’Agra est d’aider les petits agriculteurs à accroître la productivité de leur exploitation et leurs revenus. En Afrique, l’Agra travaille avec le Nepad (Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique) créé en 2001 et qui a placé le développement de l’agriculture et la sécurité alimentaire au cœur de son action. L’organisation est aussi très proche de l’Union africaine. Mais après plus de dix ans de travail sur le terrain, son constat est amer.  Réunis en sommet cette semaine à Kigali, au Rwanda, les experts de l’Agra avaient un seul message : « L’utilisation réussie de l’agriculture pour stimuler la croissance économique, comme l’ont fait de nombreux pays d’Asie, montre que le soutien politique est plus important que les semences, la météo et le sol », ont-ils déclaré.

 

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