Dans cette section, vous pouvez trouver de nouveaux matériaux qui ont été publiés sur le thème de «  Les jeunes dans l’agribusiness: l’avenir de l’agriculture », depuis la date de l’événement. Nous sélectionnons continuellement de nouvelles publications et articles en lien aux points stratégiques abordés lors du briefing.

L’économie alimentaire peut créer plus d’emplois pour la jeunesse ouest-africaine
oecd-development-matters.org; 23/08/2019

Les analyses du Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest de l’OCDE indiquent que l’économie alimentaire dispose d’un potentiel très élevé de création d’emplois. Elle mérite donc qu’on la soutienne davantage. Ceci est d’abord le fait de la taille du secteur alimentaire. En moyenne, les ménages ouest-africains consacrent 50% de leurs dépenses à l’alimentation. La valeur de l’économie alimentaire régionale avoisine les 260 milliards de dollars, soit 40% du PIB régional. Cette économie accueille près de 66% des emplois. Le commerce alimentaire est en expansion constante: entre deux tiers et trois quarts de la nourriture consommée en Afrique de l’Ouest sont achetés sur un marché.

Le fonds GSMA à la recherche de jeunes entreprises agricoles africaines
commodafrica.com; 18/06/2019

Le Fonds d’innovation de GSMA pour la numérisation des chaines de valeur agricoles (GSMA Innovation Fund for Digitisation of Agricultural Value Chains), qui vise à adapter les solutions numériques pour le dernier kilomètre agricole et à améliorer l’inclusion financière, la subsistance et la résilience au changement climatique des petits exploitants, invitent les jeunes entreprises agricoles africaines à postuler au Fonds GSMA. Un maximum de huit subventions de 220 000 livres (€246 000) sont actuellement disponibles pour soutenir des projets, tandis que GSMA fournira également une aide en nature et des services de conseil pour aider à l’élaboration du business et à la mise en œuvre de services par le biais d’études de marché, d’intelligence économique, de tests utilisateur avec le personnel du secteur agroalimentaire et les petits exploitants.

Programme de Promotion de l’entreprenariat des jeunes dans l’agriculture et l’agro-industrie de Madagascar : Sortie de la première promotion de 35 jeunes agripreneurs
afdb.org; 02/05/2019

A l’issue de 12 mois de formation dans les chaînes de valeur des filières agricoles, 35 jeunes « agripreneurs », dont 51% de femmes, ont reçu, le 23 avril 2019, leur certificat de fin de formation, ainsi que leur chèque pour les aider à s’installer et financer leurs projets. Cette formation leur a été dispensée dans le cadre du programme de Promotion de l’entreprenariat des jeunes dans l’agriculture et l’agro-industrie (PEJAA), financé par la Banque africaine de développement (BAD). Une Banque locale, BNI Madagascar (BNI) a signé une convention de partenariat avec le Gouvernement pour accompagner les jeunes agripreneurs dans la mise en œuvre de leurs projets d’entreprise. La cérémonie de remise des certificats a été organisée sous l’égide de Lucien Ranarivelo, ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, en présence de Mohamed Chérif, responsable-pays de la Banque à Madagascar et Henri Rabarijohn, président du Conseil d’Administration de la BNI.

Ibrahima Ben Aziz Konate: fondateur de Poultry d’Or depuis l’âge de 21 ans
people225.com; 27/02/2019

Nombreux sont les jeunes Africains qui évoluent dans le domaine de l’entrepreneuriat. Ibrahima Ben Aziz Konate, jeune ivoirien venant du nord de Côte d’Ivoire en faire une préoccupation margeur. Depuis son jeune âge, Ibrahim s’est forgé un caractère de dirigeant et de leader. Un atout qui lui a permit de voler de ses propres ailes juste sorties de la période de l’adolescence et se lancé dans l’entrepreneuriat après avoir obtenu le baccalauréat D en 2013 au lycée garçon de Bingerville. « Au collège, j’ai été un élève moyen, mais j’ai toujours été chef de classe, président du conseil scolaire parce que j’aime diriger et j’ai ce leadership en moi. Je me suis habitué à diriger et c’est ce qui m’a beaucoup aidé à avoir une certaine facilité dans l’entreprise », raconte le jeune entrepreneur. Avec la somme de « 60.000 FCFA » Ibrahim deviens propriétaire d’une petite ferme de poulets. Il employait en ce moment sept employés permanents et six contractuels. Mais le jeune manager armé toujours de son ordinateur réfléchissait à tout moment à la stratégie qui lui permettra d’accroitre son cheptel. Aujourd’hui, le fruit de ses efforts paye. Le jeune lycéen Ibrahima Ben Aziz Konate, à 23 ans et il est le fondateur de Poultry d’Or, une entreprise qui produit et distribue des volailles et d’autres produits agricoles. Les animaux sont abattus, nettoyés, préparés et livrés dans la même journée. L’entreprise s’est spécialisée dans la production et la distribution de produits alimentaires agricoles et il espère vendre des poulets à des prix compétitifs directement aux consommateurs.

RDC : 57 millions USD de la BAD pour financer des projets agricoles des jeunes entrepreneurs
deskeco.com; 27/02/2019

Toutes les parties prenantes au PEJAB (Projet d’entreprenariat des jeunes dans l’agriculture et l’agrobusiness) ont entamé, ce mercredi 27 février à Kinshasa, des échanges sur les mécanismes de financement des projets des jeunes entrepreneurs agricoles en République démocratique du Congo. Financé à hauteur de 40 millions d’unités de comptes (environ USD 57 millions USD) par la banque africaine de développement, le PEJAB met l’accent sur le développement du capital humain, financier et social à travers un certain nombre d’interventions dans le but de permettre aux jeunes de créer de petites et moyennes entreprises dans les domaines des chaînes de valeurs agro-pastorales et halieutiques. Environ 6000 jeunes à sélectionner, à travers des dispositifs d’incubations adaptés à leurs idées de projets, bénéficieront de l’appui du projet, qui devra résulter en la création d’environ 2000 entreprises des jeunes dans l’agriculture et l’agro business”, selon les termes de référence de la BAD.

Un fonds d’impact innovant au service de la création d’emplois pour les jeunes ruraux dans les pays en développement
IFAD; 15/02/2019

n nouveau fonds d’impact sera lancé aujourd’hui lors du Conseil des gouverneurs des États membres du Fonds international de développement agricole (FIDA). Il propose une approche innovante pour attirer dans les zones rurales des pays en développement les capitaux dont elles ont besoin. Le FIDA, avec l’Union européenne, le Groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP), le Luxembourg et l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA), lancent le Fonds d’investissement pour l’entrepreneuriat agricole (Fonds ABC) pour aider les entrepreneurs ruraux dans le secteur agricole à accéder aux financements nécessaires afin de développer leurs activités et de créer des emplois dans les zones rurales pauvres, en particulier pour les jeunes. L’objectif du Fonds ABC est d’attirer les investissements du secteur privé dans les petites et moyennes entreprises (PME) rurales, les organisations paysannes et les groupes de petits exploitants agricoles. Ils ont souvent des difficultés à obtenir des financements auprès des institutions habituelles qui considèrent qu’ils présentent trop de risques.

Daouda Diarra: le jeune malien qui rêve d’une révolution dans l’agro-alimentaire
africatopsuccess.com; 15/02/2019

Daouda Diarra fait partie de ces jeunes qui à un certain moment décident de changer le court de leur trajectoire pour évoluer. Depuis 2013, il s’est lancé dans l’ agro-alimentaire en espérant sonner le point de départ de la révolution dans le domaine au Mali. Après ses études ses études en marketing et administration d’entreprise, Daouda Diarra est sorti avec une licence. Agé aujourd’hui de 29 ans, c’est dans l’agroalimentaire qu’il fait ses pas depuis 2013. A travers son dynamisme et sa détermination le jeune entrepreneur compte révolutionner ce secteur dans son pays. Daouda Diarra produit des fruits comme : des fraises, de la mangue, de la papaye, de l’orange, et aussi des œufs et des poulets de chair. Une manière pour lui de lancer également un message à la jeunesse malienne et celle de la diaspora. Il y a une possibilité de croire à un avenir radieux au Mali. Un avenir qui sera possible si l’Etat accroît son accompagnement à l’endroit de ses jeunes initiatives. Un accompagnement, et un meilleur financement des projets pourront faire éclore une nouvelle génération de jeunes optimistes maliens.

Les jeunes entrepreneurs agricoles africains ont déploré la difficulté d’obtention de prêts
intellivoire.net; 21/08/2018

Les jeunes entrepreneurs agricoles africains ont déploré mardi la difficulté d’obtention des prêts à taux réduits, une difficulté qui limite la croissance de leurs entreprises agroalimentaires. Les jeunes entrepreneurs agricoles africains ont tenu ces propos au cours d’une réunion de débat en marge d’un évènement consacré à la jeunesse, organisé à Kigali, la capitale du Rwanda, sur le thème « L’emploi des jeunes dans l’agriculture comme solution viable à la faim et à la pauvreté en Afrique ». Cette conférence, qui se tient au Rwanda les 20 et 21 août, a principalement pour but d’encourager les jeunes Africains à prendre part à la transformation agricole du continent, par le biais de l’entreprenariat et des technologies de l’information et de la communication. « La difficulté d’obtention des prêts agricoles est devenue un grand problème pour nos entreprises agricoles, en raison des taux d’intérêts élevés des banques et des nombreuses exigences de garantie des institutions financières », a déclaré Dieudonné Twahirwa, fondateur de la compagnie rwandaise Gashora Farm Ltd, une entreprise de production et de transformation du piment.

Success story – le nouveau visage de l’agriculture : les jeunes qui font de l’agro-industrie « cool » ! Voici mavis nduchwa du programme Tony Elumelu
salondesentrepreneursdeguinee.com; 26/07/2018

D’une étude de premier cycle dans l’immobilier et l’hospitalité à une carrière en tant que présentatrice de télévision et maintenant farmer, la mavis nduchwa du Botswana, 34 a chevauché plusieurs chapeaux. Elle a commencé tôt dans son voyage à l’esprit d’entreprise du lycée, où elle a vendu des bonbons à ses camarades, aidé les étudiants à écrire leurs essais et lettres pour une petite redevance et maintenant à diriger l’une des entreprises agricoles les plus rapides du Botswana, chabana farms. Alors que l’agriculture / L’Agro-Industrie constitue une source importante de revenus et d’emplois pour les africains, il est rare de trouver une jeune femme qui se livre à l’agriculture rurale. Mais mavis a défié cette norme en gérant avec succès la ferme chabana au Botswana. Née dans une ferme rurale de francistown dans l’est du Botswana, près de la frontière avec le Zimbabwe, elle a développé un intérêt pour l’agriculture dès le plus jeune âge. Cependant, au fur et à mesure qu’elle grandit, l’allure de la vie urbaine l’a poussée à gagner un diplôme en gestion immobilière et en gestion de l’hospitalité. Mais avec les réalités du coût élevé des intrants agricoles qui étouffent sa communauté agricole, mavis a senti que des aliments et des volailles abordables, produits localement, se substituent aux produits importés coûteux, stimulant le secteur agro-industriel. Elle a quitté son travail dans l’industrie de l’hôtellerie et a fait équipe avec son mari Brighton Chabana pour trouver des fermes chabana en 2011.

L’agrobusiness, une mine d’or inexploitée de l’Afrique
Agroline, Octobre / Décembre 2017

Avec toutes les potentialités dont il regorge, le continent Africain est à même de répondre à plusieurs défis comme celui de nourrir 1,5 milliards d’africains à l’horizon 2030, et 2 milliards en  2050 mais, également celui de devenir un acteur majeur dans les marchés internationaux. Des terres à profusion, de l’eau et des océans, des hommes et des femmes pleins de bonne volonté, des innovations et surtout un marché immense qui ne demande qu’à se développer, sont ses plus grands atouts. Mais, dans les faits, l’agriculture est encore paysanne dans de nombreux pays africains. Beaucoup d’agriculteurs utilisent encore des méthodes héritées de plusieurs générations. Alors que certains pays connaissent des croissances intéressantes, le reste du continent souffre de la pauvreté. Pour enclencher un vrai développement, il est nécessaire de valoriser l’agriculture et la pêche, deux secteurs qui font vivre le deux tiers des Africains. Ce sont les principaux éléments qui ont encouragé l’union africaine à choisir l’agriculture pour devenir un vrai moteur de développement ainsi qu’un pilier pour le nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique, lancé il ya plus d’une dizaine d’années

Afrique : Les ministres de l’agriculture invités à lutter contre le chômage des jeunes en milieu rural
FAO, 2 juillet 2017

«Le chômage des jeunes devrait figurer au cœur de toutes les stratégies destinées à relever les défis économiques et démographiques inhérents au continent africain», a déclaré M. José Graziano da Silva, Directeur général de la FAO, depuis le siège de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture qui servait de cadre à une réunion conjointe entre l’Union européenne et l’Union africaine. En 2014, près de 11 millions de jeunes africains ont fait leur entrée sur le marché du travail. Nombre d’entre eux ne voient pourtant que très peu d’opportunités dans le secteur agricole et sont limités par le manque de compétences, les faibles salaires et un accès restreint à la terre et aux services financiers. Tous ces éléments tendent à favoriser l’exode rural. «Favoriser l’agriculture durable et le développement rural est essentiel afin d’absorber ces millions de jeunes à la recherche d’un travail», a indiqué M. José Graziano da Silva. «C’est en impliquant totalement les jeunes que nous serons en mesure de parvenir à un monde durable. Ils doivent se sentir intégrés et croire en la possibilité d’un monde pacifique et prospère», a-t-il ajouté. La réunion, qui se déroule sur une journée, a été co-organisée par la Commission de l’Union africaine, la Commission européenne et la Présidence estonienne du Conseil européen. Plusieurs ministres de l’agriculture des Etats membres de l’Union africaine et de l’Union européenne y ont assistés. L’objectif était d’élaborer une stratégie commune afin de générer des emplois durables et inclusifs pour la jeunesse africaine dans le secteur rural.