Dans cette section, vous pouvez trouver de nouveaux matériaux qui ont été publiés sur le thème de «  Commerce régional en Afrique : moteurs de développement, tendances et opportunités », depuis la date de l’événement. Nous sélectionnons continuellement de nouvelles publications et articles en lien aux points stratégiques abordés lors du briefing.

Zone de libre-échange continentale : l’Afrique du Sud étudie les opportunités
http://www.lepoint.fr; 21/08/2019

Moteur du commerce intra-africain, l’Afrique du Sud compte sur le futur marché commun pour booster encore plus ses exportations. Pour concrétiser son objectif, un comité chargé d’élaborer des plans d’action vient d’être lancé. Le président Cyril Ramaphosa a fait du redressement de l’économie son cheval de bataille. Malgré une conjoncture économique au plus bas, notamment une chute du PIB a 3,2 % au premier trimestre, et un taux de chômage atteignant 29 %, l’Afrique du Sud est le pays qui exporte le plus vers le reste du continent avec un produit sur trois exporté vers le reste de l’Afrique, quasiment deux fois plus que la moyenne du continent. Le président s’est d’ailleurs illustré dans la promotion de la future zone de libre-échange. Il a donc donné une feuille de route précise à son équipe gouvernementale. Deux secteurs sont en tête des priorités du chef de l’État : les exportations agricoles et le secteur automobile. La nation arc-en-ciel produit et assemble les véhicules pour des grands constructeurs mondiaux et représente un tiers des ventes du continent.

L’Union africaine officialise la Zone de libre-échange et veille à la sécurité alimentaire
commodafrica; 31/05/2019 

L’Union africaine (UA) a annoncé hier l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale (Zlec). Cette dernière a pour objectif de faire passer le commerce intra-africain de 16 % à 60 % d’ici 2022, grâce à l’élimination progressive des droits de douanes. La phase « opérationnelle » débute le 7 juillet lors du sommet de l’Union africaine prévu à Niamey. C’est donc le commencement d’un processus qui tend à la création d’un marché commun, d’une union économique et monétaire d’ici 2028. « C’est une étape historique ! L’accord de la Zlec est entré en vigueur aujourd’hui », a commenté sur Twitter, le commissaire de l’Union africaine pour le Commerce et l’industrie, Albert Muchanga. Comme il était indiqué dans l’accord, l’entrée en vigueur de la zone de libre-échange intervient 30 jours après la ratification du 22ème Etat signataire, la Guinée, le 29 avril dernier. En effet, 52 pays membres de l’Union africaine sur les 55 ont signé l’accord mais il devait être ratifié par 22 Etats pour entrer en vigueur officiellement.

Les pays africains doivent tirer parti de leurs atouts pour accélérer le processus d’intégration
africa.undp.org, 03/12/2018

Les participants à la 13e Conférence économique africaine ont appelé les pays africains à tirer pleinement parti de leurs forces et de leurs ressources pour accélérer les efforts de la région en faveur de l’intégration continentale. Conjointement organisée par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et la Banque africaine de développement (BAD) sur le thème « Intégration régionale et continentale au service de développement de l’Afrique », l’édition 2018 de la Conférence économique africaine (AEC 2018) intervient cette année huit mois après la signature à Kigali de l’accord portant création de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). S’exprimant lors de la cérémonie d’ouverture de la Conférence, la Secrétaire d’État en charge de la planification économique du Rwanda, Claudine Uwera, a insisté sur le caractère urgent de cette démarche en déclarant : « l’intégration de l’Afrique n’est plus une question de choix. C’est désormais une obligation pour le continent et ses habitants. Si l’Afrique veut devenir un acteur mondial et accéder à ce statut qu’elle mérite amplement, elle doit réaliser son intégration au plus vite ».

Une hausse des échanges régionaux de produits agricoles peut aider à stimuler les économies africaines
fao.org, 26/09/2018

«La hausse de la demande alimentaire en Afrique peut contribuer au développement économique et améliorer la nutrition à travers le continent. Mais pour ce faire, les gouvernements de la région doivent investir davantage dans leurs bases agro-industrielles, tout en travaillant à stimuler le commerce intercontinental de produits agricoles», a déclaré aujourd’hui M. José Graziano da Silva, Directeur général de la FAO. «Les importations alimentaires augmentent depuis plusieurs décennies, ce qui a pour effet de voir les consommateurs s’orienter vers des régimes alimentaires moins nutritifs, d’augmenter les taux d’obésité et de limiter les opportunités économiques pour les producteurs alimentaires nationaux», a souligné M. José Graziano da Silva alors qu’il participait à un événement organisé en marge de l’Assemblée générale de l’ONU. Faisant remarquer que la valeur du marché alimentaire africain était appelée à tripler d’ici à 2030 pour atteindre les 1 trillion de dollars annuel, il a déclaré qu’en plus des investissements de base, un meilleur commerce régional sera essentiel afin de créer de nouvelles opportunités pour les producteurs alimentaires et les transformateurs africains à l’avenir.

Afrique centrale : la Banque mondiale appelle au développement du commerce agricole régional
afrique.latribune.fr, 28/08/2018

Dans un rapport dénommé « Briser les obstacles au commerce agricole régional en Afrique centrale » et qui sera présenté officiellement le 30 août prochain à Yaoundé au Cameroun, la Banque mondiale, après avoir identifié les obstacles du commerce agricole régional, a recommandé son développement pour une réduction de la pauvreté.  La Banque mondiale a identifié les principaux obstacles au commerce agricole régional en Afrique centrale. Dans un rapport intitulé « Briser les obstacles au commerce agricole régional en Afrique centrale », l’institution de Bretton Woods a indiqué que le potentiel du commerce agricole régional dans cette région de l’Afrique, « n’est pas encore réalisé », ceci pour plusieurs raisons bien spécifiques. Le rapport qui sera présenté officiellement le 30 août prochain à Yaoundé au Cameroun précise qu’il s’agit « de la faiblesse des liens entre les agriculteurs et les marchés, de la mauvaise qualité des infrastructures de marché et des coûts élevés du commerce résultant de la corruption le long des corridors de commerce régionaux ».

Zone de libre-échange continentale : La longue marche vers le marché commun africain
afriqueexpansionmag, 21/04/2018

Les négociations en vue d’une zone de libre-échange continentale (ZLEC) en Afrique ont été formellement lancées en juin 2015 lors du sommet de l’Union africaine (UA) à Johannesburg. EN juillet 2017, un accord a été annoncé. Élément-phare de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, la ZLEC attend depuis son paraphe par les gouvernements de 44 pays africains en mars dernier, le début du processus de ratification pour que cet accord du marché unique entre en application. En effet, pour que la ZLEC soit effective, il faut que les parlements d’au moins la moitié des signataires – 22 pays – le ratifient. L’objectif est d’y parvenir à l’échéance de janvier 2019. Au regard de l’engagement perçu au sommet de l’Union africaine de Kigali qui a vu naître la ZLEC, ce quorum devrait être atteint. Alors l’Afrique pourra mettre en œuvre l’union douanière à l’échéance 2022, et la communauté économique africaine, objectif final, d’ici à 2028. Un projet historique que le président de la commission de l’UA, le Tchadien Moussa Faki Mahamat, classe à la suite de la création de l’OUA (Organisation de l’unité africaine, devancière de l’Union africaine) à Addis-Abeba en 1963, du Traité d’Abuja instituant la Commission économique africaine en 1991 et du premier sommet de l’Union africaine à Durban en 2002.

Afrique de l’Ouest: UEMOA – Hausse des échanges intra et extracommunautaires
horizonafrika, 16/04/2018

Au plan commercial, les échanges commerciaux, intracommunautaires (au sein de l’UEMOA) et extracommunautaires (de l’UEMOA vers le reste du monde) confondus, enregistrent en 2015, une hausse significative (+11,6%). Le commerce intracommunautaire, représentant 10,6% de la totalité du commerce de l’UEMOA. Il s’élève à 3 259 milliards de Francs CFA, avec une variation de 17,3% par rapport à 2014. Rapport 2016 de la Surveillance commerciale dans l’espace UEMOA 10 Certains Etats Membres s’illustrent plus particulièrement par leur intégration dans le commerce intracommunautaire notamment le Mali, premier importateur, et la Côte d’Ivoire, premier exportateur. Ces deux Etats représentent respectivement 32% et 25% de la part totale des échanges intracommunautaires. En décembre 2016, souligne le Rapport 2016 de la Surveillance commerciale dans l’espace UEMOA, le constat est que tous les Etats Membres de l’UEMOA appliquent le TEC. La Guinée Bissau a démarré la mise en ligne du TEC en octobre 2016. Les difficultés liées à la gestion des régimes économiques (entrepôt de stockage, industriel, etc.) ont été résolus par l’utilisation des codes additionnels.

L’accord de Zone de Libre-Echange Continentale
lafriquedesidees, 03 avril 2018

La naissance de la zone de libre échange continentale (ZLEC), dont l’accord a été signé en grande pompe le 21 mars au sommet de l’Union Africaine (UA) à Kigali, s’inscrit dans une trajectoire linéaire. Dans les années suivant les indépendances, le panafricanisme avait le vent en poupe, favorisant une velléité d’initiatives intergouvernementales de coopération économique multisectorielle et d’initiatives bilatérales ou multinationales mono-sectorielles. Le traité d’Abuja, en 1994, en prévoyant la Communauté Économique Africaine (CEA) d’ici 2027, pose les jalons de l’intégration continentale avec une monnaie commune, une mobilité des facteurs de production et la libre circulation des biens et des services. Le traité ouvre aussi la voie à la mise en place de Communautés Economiques Régionales (CER). Depuis lors, quatorze CER ont été créées[1], avec des états d’avancement assez hétérogènes. En 2012, est adoptée au sommet d’Addis Abeba une feuille de route pour l’intégration continentale dans laquelle la ZLEC prend pleinement place : une zone économique tripartite entre 26 pays en 2017 (zone de libre échange tripartite ou ZLET), un marché commun en 2023 et, à terme, une Communauté Economique Africaine.

Commerce intra-africain: le début d’une longue marche vers la maturité
agenceecofin, 30 mars 2018

Avec la création récente de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), l’Afrique entend developper ses dynamiques commerciales internes. Mais pour y parvenir, le continent devra surmonter un ensemble de barrières qui l’empêchent de commercer avec lui-même. Zoom sur les difficultés d’un secteur commercial encore à la peine. La part du commerce intracontinental dans le total du commerce africain est relativement faible et n’a pas beaucoup évolué durant ces dernières décennies. Alors qu’en 2016, le flux commercial africain s’est chiffré à 1,08 trillion $, le volume intra-africain s’est établi à 156,94 milliards $, soit environ 15% des échanges totaux, selon l’édition 2017 du rapport sur le commerce africain de la Banque africaine d’export-import (Afreximbank). Si ce niveau reste en légère progression par rapport à 2008 (11%), il reste en-deçà des performances réalisées en l’Europe (67,3%), en l’Asie (58%), en Amérique du Nord (48%) et dans la zone Amérique latine et les caraïbes (20%).

Une application mobile pour renforcer le commerce entre pays d’Afrique de l’Est
afrique.latribune.fr, 26/03/2018

Le renforcement des échanges commerciaux transfrontaliers en Afrique de l’Est est un objectif prioritaire dans la sous-région. Pour y arriver, les pays membres de la Communauté d’Afrique de l’Est envisagent le déploiement d’une application mobile qui permettra d’avoir accès aux informations nécessaires sur le marché, en temps réel. Les pays membres de la Communauté d’Afrique de l’est (CAE) prévoient le lancement prochain d’une plateforme mobile dont l’objectif est de renforcer le commerce transfrontalier. L’information a été communiquée en fin de semaine dernière par les autorités kényanes qui ont expliqué que cette application mobile est actuellement à sa phase pilote. Selon Alice Yalla, directrice des affaires sociales au sein du ministère kényan de la CAE, citée par l’agence Xinhua, ce nouvel instrument permettra aux hommes d’affaires de disposer en temps réel des informations sur les marchés des échanges et les prix de marché aux petits négociants implantés aux postes frontières.

Les dirigeants africains lancent la Zone de libre-échange continentale
ictsd, 23 Mars 2018

Réunis le 21 mars à Kigali, au Rwanda, pour un sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA), les dirigeants africains ont lancé la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), qui suscite de grands espoirs à travers tout le continent. Nombreux sont ceux qui espèrent que ce méga-accord régional stimulera le commerce intra-africain et conduira à d’importantes avancées en matière de développement. Le point d’orgue de ce sommet de cinq jours, qui était organisé autour d’une série de réunions sous différentes configurations, a été la cérémonie de signature de l’accord établissant la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Elle s’est déroulée lors d’une session extraordinaire de l’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement de l’UA, qui avait été précédée de réunions du Comité des représentants permanents (CRP) et du Conseil exécutif de l’UA, ainsi que d’un forum des entreprises. Le cadre juridique de la ZLECAf étant désormais convenu, les pays africains vont devoir s’attaquer aux étapes suivantes pour faire de cet accord une réalité sur le terrain. Il leur faudra pour cela définir les listes d’engagement des participants (c’est-à-dire les concessions accordées aux autres membres de la ZLECAf) en matière de biens et de services, ainsi qu’une liste des règles d’origine par produit.

Moody’s : quels sont les obstacles au développement du commerce intra-africain ?
jeune afrique, 26 mars 2018

Le déficit d’infrastructures, les barrières non-tarifaires et le manque de financement du commerce extérieur sont les principaux obstacles au renforcement des échanges intra-africains, selon une récente note de l’agence de notation Moody’s. L’Afrique du Sud, le Kenya et l’Égypte devraient le plus bénéficier de l’intégration commerciale africaine. La veille de la signature de l’accord sur la Zone de libre-échange continental, mercredi 21 mars à Kigali, l’agence de notation Moody’s a publié une étude faisant la liste des obstacles au développement du commerce intra-africain, soit entre les économies du continent. L’occasion de faire le point sur les facteurs qui pourraient limiter la mise en œuvre de ce traité de libre-échange.

Commerce régional : L’UEMOA fait le bilan
burkina24, 4 décembre 2017

L’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA) et le Centre du commerce international (ITC) organisent du 4 au 7 décembre 2017 à Ouagadougou, un atelier régional de validation du rapport de surveillance commerciale 2017 et la formation des points focaux nationaux. Depuis 2013, la commission de l’UEMOA a lancé la phase opérationnelle du dispositif de surveillance commerciale à travers l’élaboration du rapport annuel. La motivation principale de cette activité, est de mettre en relief les avancées et les défis du processus d’intégration régionale dans l’espace UEMOA. C’est donc, dans le souci d’assurer la pérennité de l’initiative et de garantir la réalisation de rapports annuels consolidés et cohérents que la commission de l’UEMOA a souligné la nécessité d’uniformiser les techniques et méthodes utilisées dans le cadre du développement des rapports nationaux intégrés à la surveillance commerciale avec le rapport régional.

Vers une intégration commerciale en Afrique de l’Ouest ?
contrepoints, 17/07/2017

L’Afrique de l’Ouest dispose d’un immense potentiel avec quinze pays, 300 millions d’habitants et un PIB de plus 613 milliards d’euros. Le renforcement de l’unité dans la zone est un objectif recherché depuis longtemps sans jamais avoir été atteint. Si désormais l’on comprend que le chemin vers cette unité passe par l’intégration économique régionale, néanmoins quels sont les défis et quelles sont les voies pour y parvenir ?

Politiques commerciales et intégration régionale en Afrique
Perspectives économiques en Afrique 2017, BAD / OCDE, mai 2017

Les échanges entre pays africains et les relations commerciales du continent avec le reste du monde évoluent rapidement. Ce chapitre, en cinq sections, s’intéresse à la diversification des partenaires commerciaux de l’Afrique et des produits négociés et envisage les prochaines avancées. Il analyse la conjoncture économique mondiale, décrypte le rôle des huit communautés économiques régionales ainsi que leurs politiques et leurs initiatives en matière d’intégration et propose plusieurs pistes pour aider le secteur privé en Afrique à tirer le meilleur parti des opportunités offertes par les chaînes de valeur régionales et mondiales.

L’Afrique est-elle partie ? Bilan et perspectives de l’intégration africaine
Revue Interventions économiques, Mars 2017

Une publication conjointe du Centre d’études sur l’intégration et la mondialisation et de la revue Interventions économiques. « Plus d’un milliard d’habitants, soit 25% de la population mondiale à l’horizon 2030-2040 ; une institution pan-continentale (l’Union africaine) fédérant 54 membres ; deuxième rang derrière l’Asie de l’Est pour la rapidité de la progression de son PIB pour 2015 : l’Afrique est-elle partie ? Le bilan accablant que René Dumont (1962) dressa jadis à tout le moins en ce qui est de l’Afrique noire est-il à classer dans le musée de la désuétude ? Pour bien d’observateurs, aujourd’hui l’Afrique semble rompre avec le passé. Serions-nous en train d’approcher le siècle de l’Afrique, comme le rappelait le Président chinois Xi Jinping lors du sommet de Johannesburg de 2015, en citant Nelson Mandela, qui déclarait un jour : « Nous arrivons au siècle de l’Afrique, un siècle où l’Afrique aura sa place parmi les nations du monde. » (BBC, 2015) ? »

Commerce régional : où en est-on ?
spore.cta.int, 23/01/2017

AFRIQUE DE L’OUEST – Alors qu’une union douanière existe désormais bel et bien en Afrique de l’Ouest depuis janvier 2015, l’intégration régionale a encore du chemin à parcourir. Quinze pays, 300 millions d’habitants et un PIB de plus de 613 milliards d’euros, l’Afrique de l’Ouest dispose d’un immense potentiel. À l’heure de la ratification, par les parlements nationaux, de l’accord de partenariat économique avec l’Union européenne (APE) signé par la région en octobre 2015, de nombreuses voix, notamment au sein de la société civile, s’élèvent à l’encontre d’un accord qu’elles jugent inique. La protection des marchés régionaux soulève encore les passions. Pourtant, au-delà de ce débat, on peut s’interroger sur les avancées de l’intégration régionale ouest-africaine, alors que les échanges intrarégionaux ne représentent que 11 % du commerce (à titre de comparaison, l’Union européenne réalise près de 80 % de ses échanges globaux en son sein). Selon le Dr Bio Goura Soulé, coordonnateur du programme régional ProFAB (voir plus bas), l’APE négocié avec l’UE a le mérite d’avoir fait avancer le débat sur l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest. “En stimulant le schéma de libéralisation des échanges, l’APE a permis d’accélérer les négociations sur l’union douanière de la CEDEAO, entrée en vigueur depuis le 1er janvier 2015”, déclare-t-il.