Dans cette section, vous pouvez trouver de nouveaux matériaux qui ont été publiés sur le thème de « Solutions agricoles intelligentes et abordables pour l’Afrique: le prochain moteur de l’agriculture africaine », depuis la date de l’événement. Nous sélectionnons continuellement de nouvelles publications et articles en lien aux points stratégiques abordés lors du briefing.

La mécanisation stimule le développement durable de l’Afrique
afriqueactudaily.com; 01/09/2019

L’agriculture est indispensable au développement de l’Afrique mais il est également fondamental d’en développer la mécanisation afin d’augmenter la productivité agricole, de réduire les pertes surgissant pendant et après les récoltes et de répondre à la hausse de la demande alimentaire. Tel était le principal message de la septième édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD7) qui s’est tenu, à Yokohama, au Japon. L’Afrique subsaharienne détient la plus grande surface de terres arables non cultivées mais le taux de productivité est bien inférieur aux autres régions en développement. Les rendements représentent seulement près de la moitié de la moyenne nationale, soit bien en dessous des niveaux de croissance nécessaires afin de satisfaire la demande alimentaire, elle-même stimulée par la croissance démographique. La mécanisation peut permettre de combler cet écart de rendement. Lors de l’évènement parallèle organisé en marge du TICAD7 par la Coalition pour le développement du riz africain (CARD), un cadre de travail destiné à favoriser une mécanisation agricole durable en Afrique a été présenté par la Commission de l’Union Africaine (CUA) et par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Les drones au service de l’industrie du cajou au Bénin
http://www.commodafrica.com; 19/08/2019

TechnoServe et Wehubit, le programme de la coopération belge qui finance des solutions numériques pour une agriculture climato-intelligente en Afrique, veulent utiliser les drones pour améliorer la productivité et la durabilité du secteur de la noix de cajou au Bénin. L’initiative D4CSA-Cashew (cartographie assistée par un drone pour la production de cajou climatique intelligente), financée par une subvention de € 349 000 de Wehubit et mise en œuvre par TechnoServe, vise à exploiter la technologie des drones et l’apprentissage informatique pour collecter des données relatives aux parcelles de production de noix de cajou et ainsi améliorer durablement la production sur les terres agricoles existantes et ainsi de limiter la conversion des forêts en de nouveaux vergers de noix de cajou, avec des conséquences négatives pour la biodiversité et le climat.

John Deere et Corteva Agriscience signent un MoU pour se renforcer dans l’agriculture africaine
http://www.agenceecofin.com; 12/06/2019

Le fabricant américain de machines agricoles John Deere et son compatriote Corteva Agriscience, l’unité agricole de DowDupont, ont signé la semaine dernière un mémorandum d’entente qui renforce leur partenariat dans le secteur agricole africain. L’accord a été paraphé par Prabdeep Bajwa, président de Corteva Agriscience pour la région Afrique et le Moyen Orient et Jacques Taylor, directeur général de John Deere pour l’Afrique subsaharienne. Cette entente porte notamment sur la collaboration sur l’agriculture de précision (mode de gestion des parcelles agricoles qui favorise l’optimisation des investissements), et les opportunités de financement avec John Deere Financial. D’après M. Taylor, ce partenariat devrait permettre de fournir aux exploitants agricoles africains des solutions complètes pour des défis endémiques à travers de nouvelles techniques de gestion de cultures et de nouveaux produits.

AGCO lance « Farm In A Box », une initiative innovante pour l’Afrique afin de faciliter la mécanisation agricole au sein des communautés rurales
fr.africanews.com; 12/01/2019

AGCO, un leader mondial de la construction et de la distribution de matériels agricoles, a dévoilé son initiative révolutionnaire « Farm IN A Box » (FIAB) pour l’Afrique, à l’occasion de l’International Green Week qui se déroule en Allemagne du 18 au 27 janvier 2019. « Avec ce tout nouveau concept, notre objectif est de développer la mécanisation agricole et toutes les infrastructures connexes dans les communautés rurales africaines jusque-là mal desservies », a déclaré Martin Richenhagen, président et directeur général d’AGCO, lors de la cérémonie d’ouverture de la manifestation. La FIAB offre une gamme de machines agricoles, parmi lesquelles le tracteur, et propose également des services d’assistance indispensables (livraison de pièces, d’outils d’atelier, formation à l’utilisation des machines et partage d’expertises) afin de garantir un fonctionnement efficace et continu des opérations mécanisées. Une partie du matériel est expédiée dans une « boîte » – un conteneur de transport modifié – qui a vocation à être ensuite utilisé comme bureau ou atelier. En Afrique subsaharienne, 65 % de l’énergie requise pour la préparation des terres est fournie par l’homme. Il est primordial de développer la mécanisation agricole afin d’assurer la sécurité alimentaire et d’accroître le potentiel des petites exploitations agricoles en Afrique. La FIAB proposée par AGCO est une solution novatrice qui permet aux petits exploitants agricoles d’avoir les machines nécessaires pour développer leurs exploitations et rentabiliser leurs activités.

La mécanisation agricole durable: Cadre stratégique pour l´Afrique
FAO; 2019

Ce cadre presente dix principes ou elements interdependants visant a orienter la mecanisation agricole durable de l’Afrique (MADA). Il expose en outre les aspects techniques a prendre en consideration dans le cadre de la MADA et les options a analyser au niveau national et sous-regional. L’analyse du cadre appelle une approche specifique qui implique de tirer des enseignements d’autres regions du monde ou le secteur de la mecanisation agricole a deja connu une profonde mutation en l’espace de trente a quarante ans ainsi que l’elaboration de politiques et de programmes visant a realiser les aspirations ≪Faim zero≫ de l’Afrique d’ici 2025. Cette approche suppose de definir et de hierarchiser des elements pertinents et interdependants pour aider les pays a elaborer des strategies et des plans de developpement pratiques permettant de creer des synergies conformes a leurs plans de transformation agricole. Etant donne les caracteristiques uniques de chaque pays et la diversite des besoins de l’Afrique due a l’eterogeneite ecologique et a la grande diversite des exploitations en matiere de taille, le cadre evite d’etre prescriptif

Mais pourquoi l’agriculture africaine ne parvient-elle pas à se mécaniser ?
http://www.agenceecofin.com; 07/12/2018

l y a 50 ans, l’agriculture africaine était plus mécanisée que celle de la Chine. Aujourd’hui, avec ses immenses ressources naturelles et ses 1,2 milliard d’habitants, le continent ne parvient pas à produire suffisamment de nourriture, pour répondre à ses besoins alimentaires. Alors qu’il s’en offusquait lors d’une conférence à Washington, Akinwumi Adesina, le président de la Banque Africaine de développement, a révélé que la région réalisait chaque année, des importations nettes agricoles de 35 milliards $, et que ce chiffre pourrait monter jusqu’à 120 milliards $. Pourquoi ? Selon les données de 2016 de la FAO, les productions de céréales étaient de seulement 180 millions de tonnes. Or ces céréales représentent plus de 50% des apports calorifiques des ménages. Plus impressionnant encore, l’Afrique, en 2013 (date des dernières statistiques disponibles) a importé pour près de 122 millions de tonnes de produits agricoles pour satisfaire les besoins de ses populations.

L’UA et la FAO se mobilisent pour la mécanisation de l’agriculture en Afrique
http://www.commodafrica.com; 09/10/2018 

La FAO et l’Union africaine (UA) ont lancé vendredi un nouveau cadre de travail visant à améliorer la mécanisation de l’agriculture en Afrique, avec à la clef un ouvrage La mécanisation agricole durable : un cadre de travail pour l’Afrique (SAMA). « Multiplier par deux la productivité agricole et éliminer la faim et la malnutrition en Afrique d’ici 2025 ne sera qu’un mirage à moins de donner à la mécanisation une importance capitale« , a déclaré Josefa Sacko, Commissionnaire de l’UA pour l’économie rurale et l’agriculture. Rappelons que si des tracteurs sont utilisés pour préparer les terres de plus de 60% des terres cultivées en Asie, ce chiffre n’est que de 5% en Afrique subsaharienne. Par ailleurs, note la FAO, en dehors de l’Ethiopie, l’utilisation d’animaux de trait pour travailler la terre est un phénomène minime sur le reste du continent africain en raison notamment de la présence de la mouche tsé-tsé. Ainsi, la plupart du travail est réalisé manuellement. Le cadre de travail indique que les initiatives transfrontalières – avec les commerçants, les réseaux de distribution et les conducteurs de tracteurs – peuvent faciliter l’utilisation de ces machines.

Services de mécanisation agricole en tant qu’activité commerciale
FAO; 2018

Il leur faut intensifier leur production tout en gérant de manière durable, en préservant et en restaurant les ressources naturelles. Pour permettre à ces agriculteurs de faire la transition vers des systèmes de production agricole durables et résilients, il est nécessaire d’améliorer leur accès à des sources d’énergie appropriées. Ce manuel apporte des connaissances techniques et des compétences en gestion d’entreprise de mécanisation à petite échelle. Il s’adresse aussi bien à ceux qui ont déjà monte leur propre entreprise qu’a ceux qui envisagent de le faire.

La Stratégie nationale de mécanisation agricole du Gabon (SNMAG)
FAO; 2018

Malgré l’énorme potentiel agricole du Gabon, la production agricole ne couvre que 43 pour cent des besoins alimentaires de la population. Ceci implique une forte dépendance du pays vis-à-vis de l’extérieur pour combler son déficit alimentaire. Les contraintes principales au développement de l’agriculture gabonaise sont:
> l’insuffisance de la main-d’œuvre agricole due au vieillissement de la population rurale et à l’exode des jeunes vers les grands centres urbains;
> la faible surface cultivée estimée à 0,36 hectare en moyenne par exploitation;
> le coût prohibitif et la faible productivité de la maind’œuvre;
> un faible niveau de la mécanisation agricole;
> la faible utilisation d’autres intrants (engrais, variétés des semences améliorés et les produits de traitement);
> la faible compétitivité des produits agricoles locaux face aux importations.

Mécanisation de l’agriculture en afrique subsaharienne
Trevor Bullen, 2016

Les indicateurs de la Banque mondiale montrent que l’Afrique subsaharienne à 1 milliard d’hectares de terres agricoles qui est d’environ 42% des terres en Afrique sub-saharienne. Sur ce total, environ 25% est actuellement cultivée aujourd’hui, dont la majorité est sur une base saisonnière. La population de la région est quelque 856 millions, une densité de population d’environ 40 habitants au kilomètre carré contre 116 en Europe. Les chiffres ci-dessus pourraient suggérer qu’il y a une abondance de terres agricoles en Afrique pour l’expansion des exploitations agricoles. Le fait est qu’il y a une prédominance des populations rurales qui dépendent de la terre pour l’agriculture de subsistance, dont la plupart est sous-utilisé. Dans le même temps, il est bien documenté que beaucoup de la population rurale d’Afrique sub-saharienne sont sous-alimentés, sinon souffrent de malnutrition, c’est le résultat d’une alimentation déséquilibrée autant qu’une pénurie de nourriture à certains moments de l’année.

La mécanisation agricole: Un intrant essentiel pour les petits exploitants
FAO, 2016

La mécanisation offre des possibilités en matière d’intensification durable de la production,de création de valeur et de développement des systèmes alimentaires ainsi que sur les avantages inhérents qu’elle présente pour ce qui est de l’amélioration des économies et des moyens de subsistance locaux. Elle joue aussi un rôle clé dans la croissance des systèmes agroalimentairescommerciaux et dans le renforcement de l’efficacité des opérations liées à l’après-récolte, au traitement et au marketing. Ainsi, elle peut avoir une influence majeure sur la disponibilité et l’accessibilité d’aliments plus nutritifs, contribuant de la sorte à accroître la sécurité alimentairedes ménages. L’application de l’énergie agricole aux machines, au matériel et aux outilsappropriés (la «mécanisation agricole») constitue un intrant agricole essentiel enAfrique subsaharienne potentiellement capable de transformer la vie et lesconditions économiques de millions de familles en milieu rural.