Dans cette section, vous pouvez trouver de nouveaux matériaux qui ont été publiés sur le thème de «L’approvisionnement responsable par le biais du commerce équitable», depuis la date de l’événement. Nous sélectionnons continuellement de nouvelles publications et articles en lien aux points stratégiques abordés lors du briefing.

Après le café et le cacao, la rose équitable
rfi.fr, 11/02/2019

Jusqu’en 2015, le marché en France de la rose équitable était très marginal, mais depuis, les ventes se sont accélérées. Sur les 600 millions de roses, vendues chaque année, dans l’Hexagone, plus de 22 millions de tiges, sont des roses équitables. La France rattrape son retard. Chez ses voisins européens, la Suisse ou l’Allemagne, ce marché a augmenté de plus de 80%, ces cinq dernières années. Une tendance liée notamment à Max Havelaar, l’organisation qui labellise ces roses. Un label de commerce équitable, qui existe depuis trente ans, surtout dans les produits alimentaires, le café et le cacao. A partir des années 2000, cette filière fleur s’est développée, avec le transfert massif de la production européenne, vers des pays d’Amérique latine et d’Afrique de l’est. Aujourd’hui, huit pays dans le monde se partagent ce marché. Les quatre principaux fournisseurs sont le Kenya, la Colombie, l’Ethiopie et l’Equateur. Mais à la différence des petits producteurs indépendants de café ou de cacao, les roses sont cultivées dans de vastes fermes horticoles qui emploient des centaines de salariés.

La chaîne Lidl ne vendra plus que des bananes équitables en Belgique
sudinfo.be,01/02/2019

La chaîne de supermarchés Lidl va passer cette année dans ses magasins belges au « 100 % Fairtrade » en ce qui concerne l’offre de bananes, indique-t-elle vendredi, une décision qui réjouit l’association Fairtrade Belgium (ex-« Max Havelaar ») qui tend à encourager le commerce équitable via son label du même nom. « C’est tout d’abord une très bonne nouvelle pour les producteurs, qui (…) sont certains d’avoir un prix plus élevé et de meilleures conditions de travail », précise le directeur de l’association belge, Nicolas Lambert, dans un communiqué transmis par Lidl. « L’impact et le volume sont étroitement liés : au plus les clients choisissent des produits issus du commerce équitable, au plus l’impact sera important sur le salaire de l’agriculteur. De grands volumes sont donc très importants pour permettre un changement à grande échelle ».

Commerce équitable : Le prix du cacao a augmenté
linfodrome.com, 15/12/2018

Le prix minimum Fairtrade est passé de 2000 dollars (environ un million de francs Cfa), la tonne à 2400 dollars (1,2 million de Fcfa), au niveau Fob. De même, la prime Fairtrade a connu une hausse, passant de 200 à 240 dollars (120.000 francs Cfa) la tonne. Des nouveaux tarifs qui rentreront en vigueur en octobre 2019. Une bonne nouvelle saluée par Atsé Francis, président du Réseau ivoirien du commerce équitable (Rice), le mercredi 12 décembre 2018, au cours d’une conférence de presse qu’il a animée, à Cocody. « De façon concrète, cela veut dire qu’en comparaison avec l’actuel prix de référence du marché au niveau Fob, qui est de 1202,838, ce nouveau prix minimum se situe au dessus du prix du marché. Ce qui revient à dire qu’un différentiel de 273 dollars (136.500 F Cfa) devra être reversé par le client à l’organisation des producteurs. Ce montant devra, à son tour, être reversé entièrement au producteur individuel, en fonction des ventes aux conditions Fairtrade », s’est-il réjoui. Il a expliqué que ces achats profitent aux producteurs et à leurs familles, pour les sortir de l’extrême pauvreté, dans un contexte actuel où ils sont vulnérables en raison de la chute des cours mondiaux du cacao. « L’augmentation du prix minimum et de la prime est un pas important pour atteindre le revenu vital pour les producteurs de cacao. Le prix est un élément essentiel de la stratégie Fairtrade pour atteindre un niveau de vie décent. La prime est un moyen très important pour l’autonomisation et l’indépendance des producteurs et leurs organisations », a souligné M.Atsé.

Commerce équitable: Fairtrade augmentera son prix plancher et sa prime pour les producteurs de cacao 
intellivoire.net, 03/12/2018

Fairtrade International augmentera le prix plancher et la prime fixe exigée des entreprises qui paient les producteurs de cacao pour leurs fèves dans le cadre de son programme, a annoncé lundi l’organisation à but non lucratif. Le groupe de certification augmentera son prix minimum Fairtrade pour le cacao conventionnel de 20%, passant de 2 000 USD à 2 400 $ par tonne. La nouvelle structure de prix entrera en vigueur le 1er octobre 2019. La prime fixe que les agriculteurs reçoivent en plus du prix de base – utilisé pour financer des projets commerciaux et communautaires – passera également de 200 $ à 240 $. Les changements interviennent alors que les organismes de certification sont critiqués pour ne pas en faire assez pour s’attaquer à des problèmes tels que la pauvreté, le travail des enfants et la déforestation dans la chaîne d’approvisionnement du cacao. Une étude Fairtrade réalisée cette année a révélé que 58% des ménages de producteurs de cacao en Côte d’Ivoire certifiés par le programme Fairtrade , gagnaient des revenus inférieurs au seuil d’extrême pauvreté. «Les défis dans le secteur du cacao en Afrique de l’Ouest sont énormes», a déclaré l’organisation Fairtrade dans un communiqué. « Le nouveau Prix Minimum Fairtrade permettra aux ménages moyens producteurs de cacao Fairtrade de gagner au-dessus du seuil de pauvreté extrême. » La Côte d’Ivoire et le Ghana, premiers producteurs mondiaux de cacao, ont également des prix planchers pour les agriculteurs, mais ils sont ajustés chaque campagne en fonction du prix mondial, ce qui les expose aux fluctuations.

Les produits labellisés Fairtrade ont augmenté de 10% en 2017 en Belgique
rtbf.be, 27/09/2018

Le volume des produits labellisés Fairtrade a progressé de 10% entre 2016 et 2017 en Belgique, rapporte jeudi dans un communiqué Fairtrade Belgium, à l’approche de la Semaine du commerce équitable qui se tiendra du 3 au 13 octobre. Cette croissance est notée dans la plupart des catégories de produits.  Les volumes ont ainsi augmenté de 5% pour les bananes, de 10% pour le café et de 45% pour les produits à base de cacao comme le chocolat. « Une belle croissance est aussi à noter pour le riz, les fleurs et le textile », souligne Fairtrade Belgium. Les ménages belges qui achètent les produits labellisés Fairtrade sont désormais 69%, contre 24% il y a 10 ans, se réjouit encore l’organisation. Par ailleurs, 70% des consommateurs qui connaissent ce label « souhaitent une plus grande disponibilité de produits ». « Il s’agit donc d’un message clair du consommateur vers l’industrie et la grande distribution », estime Fairtrade Belgium. Mais le défi reste de taille. « Pour que le commerce équitable puisse apporter une différence significative dans la qualité de vie des producteurs, il faudrait enclencher la vitesse supérieure, et fortement stimuler la demande, notamment en sensibilisant un public plus large », conclut le communiqué.

La Côte d’Ivoire veut booster son commerce équitable
voaafrique.com, 27/10/2018

Le commerce équitable dispose d’un « fort potentiel » en Côte d’Ivoire, mais beaucoup reste à faire pour le promouvoir auprès des agriculteurs et des consommateurs, selon des experts présents aux premières « Journées nationales du commerce équitable » cette semaine à Abidjan.  C’était le premier événement de ce genre à se tenir dans ce pays, champion mondial du cacao et de la noix de cajou.  « Le commerce équitable des produits agricoles dispose d’un fort potentiel en Côte d’Ivoire », estime Franck Koman, coordinateur du Réseau ivoirien du commerce équitable (RICE), organisateur de la manifestation qui s’est tenue jeudi et vendredi. Les ventes de cacao équitable ont ainsi doublé en un an, passant de 80.000 à 150.000 tonnes de 2016 à 2017, selon le RICE. Mais cela ne représente encore que 7,5% de la production nationale de 2 millions de tonnes – soit 40% du marché mondial. D’autres produits agricoles équitables « connaissent une bonne dynamique de croissance », comme l’anacarde (noix de cajou), la banane, la noix de coco, la mangue et le miel. Mais ces produits restent marginaux par rapport au cacao, qui représente 95% des ventes, selon M. Koman.

Le commerce équitable du cacao gagne du terrain en Côte d’Ivoire
lemonde.fr, 20/09/2018

Près de 200 coopératives sont désormais certifiées et les volumes de récolte ont été multiplié par six, atteignant plus de 150 000 tonnes en 2017. « Ça a changé ma vie », lance un paysan. Labellisée commerce équitable, la production de cacao certifié connaît un développement rapide en Côte d’Ivoire, premier producteur avec 40 % du marché mondial, souvent mis à l’index en raison du travail des enfants. Dans la région d’Adzopé, à 100 km à l’est d’Abidjan, en plus du prix conventionnel, les primes accordées aux producteurs de cacao équitable ont permis la construction d’écoles et de centres de santé et l’achat de pompes à eau et de panneaux solaires. Pour obtenir le label, la production doit respecter des normes environnementales (pesticides réglementés), assurer un revenu décent aux agriculteurs et interdire tout travail des enfants. Le commerce équitable, qui insiste sur la traçabilité et la qualité du produit, est très apprécié des consommateurs européens et américains, qui sont prêts à payer plus chère la tablette de chocolat certifié. En 2004, une seule organisation ivoirienne bénéficiait du précieux label. Aujourd’hui, près de 200 coopératives, rassemblant plus de 120 000 producteurs, sont certifiées. Et les volumes de cacao vendus aux conditions du commerce équitable sont passés de 25 tonnes en 2004 à plus de 150 000 tonnes en 2017.

« Le commerce équitable n’est plus une niche, il devient la norme ! »
nouvelobs.com, 03/05/2018

Plus d’1 milliard d’euros ! Cette année dans l’Hexagone, selon le Syndicat professionnel commerce équitable France, les ventes de produits issus du commerce équitable ont continué leur progression : + 7% lorsqu’ils proviennent de filières internationales ; + 18% pour l’équitable made in France. Nos concitoyens, c’est indéniable, ont pris conscience que non seulement ce qu’ils consommaient devait être bon pour leur santé et leurs papilles mais aussi l’être pour l’environnement et la société. Alors que s’ouvre, du 12 au 28 mai, la 18e édition de la Semaine du commerce équitable, « l’Obs » fait le point sur cette lame de fond avec Blaise Desbordes, directeur général de Max Havelaar France. Ce mouvement international promeut depuis vingt-cinq ans un commerce équitable labellisé et permet à des producteurs de 73 pays de vivre de leur travail. Les Français sont de plus en plus sensibles à la manière dont sont produits les aliments qu’ils consomment. Dans le sondage (OpinionWay pour Max Havelaar) que vous dévoilez aujourd’hui, ils sont 75% (contre 62% en 2017) à être attentifs à l’endroit de la production ; 62% (contre 43%) à ses conditions ; 36% (contre 26%) s’intéresser à la rémunération des producteurs. Ce mouvement est-il irréversible ?

Le commerce équitable passe le palier du milliard d’euros en France
linfodurable.fr, 03/05/2018

Le commerce équitable a dépassé pour la première fois le milliard d’euros de ventes aux consommateurs en 2017, selon le syndicat professionnel Commerce Equitable France, qui note aussi une progression des produits doublement labellisés équitables et bio. Les ventes de produits issus du commerce équitable ont représenté 1,04 milliard d’euros en 2017, soit 10% de croissance par rapport à 2016, selon un communiqué publié jeudi par le syndicat professionnel Commerce Equitable France. Le collectif note aussi la convergence de plus en plus marquée des pratiques de rémunération équitable et de l’agriculture biologique : 81 % des produits arboraient la double étiquette en 2017, contre 74 % en 2016. « Dans les cahiers des charges des labels, il y a des incitations économiques au passage en bio pour les producteurs », explique à l’AFP Julie Stoll, déléguée générale de Commerce Equitable France. « Les prix minimum garantis sont plus importants en bio. » Le poids des consommateurs: Les consommateurs jouent aussi leur rôle d’aiguillon pour les entreprises de commerce équitable. « Quand des produits ont la double labellisation, leur taux de croissance est en général plus important », constate Julie Stoll. « Les consommateurs sont de plus en plus exigeants sur une demande de responsabilité sociétale. Ils ne veulent pas choisir entre ‘bon pour la planète’ et ‘bon pour les producteurs’. »