Le troisième panel du Briefing de Bruxelles sur « les nouveaux moteurs, les nouveaux acteurs dans le développement rural ACP » a examiné les tendances de l’efficacité de l’aide, de l’alignement et de l’harmonisation entre les bailleurs de fonds. Après l’expérience de la Plateforme Globale des Donateurs pour le développement rural et l’Agence japonaise de coopération internationale, M. Amadou Diallo a présenté le rôle du NEPAD dans l’efficacité de l’aide au développement pour l’agriculture.

M. Diallo a souligné que l’agriculture doit être au centre du programme de développement. 85% de la population en Afrique subsaharienne dépend, au moins en partie, de l’agriculture pour leur subsistance. L’agriculture est donc la clé de la réduction de la pauvreté et de la croissance économique : établir des politiques efficaces et d’aide dans ce domaine est vital.

Pour ces raisons, les dirigeants africains ont développé le Programme intégré pour le développement de l’agriculture en Afrique (CAADP) comme structure du NEPAD pour revitaliser le secteur agricole. Le NEPAD pilote ce processus, fournissant des orientations pour la politique, et développant une sensibilisation et un soutien international pour cette initiative africaine.

Selon M. Diallo, le CAADP constitue le premier projet commun africain dans la politique agricole et offre d’importantes possibilités pour améliorer l’efficacité des investissements. Les chefs d’Etat africains ont pris des engagements importants, souhaitant veiller à ce que 10% du budget national soit consacré à l’investissement dans le secteur agricole. Le CAADP fournit des conseils sur comment garantir que ces dépenses au niveau national soient efficaces. En particulier, le processus du CAADP des tables rondes constitue un outil important pour une meilleure harmonisation et l’alignement des efforts de développement agricole y compris l’aide.

M. Diallo a conclu que l’agriculture africaine offre un potentiel énorme. Beaucoup de nouvelles initiatives positives sont en cours et pour la première fois on constate un large consensus sur les objectifs, les cibles et les principes de partenariat. Toutefois, des résultats durables à long terme ne seront possibles que si toutes les parties prenantes s’unissent dans un effort concerté nécessaire et si « les pays africains se placent eux-mêmes comme acteurs principaux, et non seulement témoins, d’une révolution verte en Afrique. »

En savoir plus sur le processus CCDAP : intervention de M. Angel Elias Daka (COMESA) au cours du Briefing sur l’état d’avancement de l’agriculture en Afrique, 17 octobre 2007.

En savoir plus sur le Briefing du 2 juillet

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