Un thème récurrent dans les interventions conclusives des orateurs a été celui de comment mieux informer toutes les différentes parties prenantes.
M. Ishmael Sunga (SACAU), M. Chris Addison (Euforic) et Mme Oumy Ndiaye (CTA) ont conclu le 4ème Briefing de Bruxelles sur le développement. Tous ont souligné le manque de participation des producteurs locaux dans les débats, l’importance de diffuser l’information et la connaissance et de mettre en place des stratégies de communication efficaces adaptées à la réalité locale.
M. Sunga a critiqué le fait que les opinions des producteurs ne sont pas prises en considération à juste titre lors des discussions politiques. L’information doit être reconsidérée afin de diffuser les voix de la politique au niveau local. “Comment transformer des discussions abstraites en quelque chose de facile à comprendre ?”, a demandé M. Sunga. En conséquence de ce manque de compréhension, de connaissance et d’appréciation des développements actuels, les producteurs n’ont pas la possibilité de participer activement aux débats et aux prises de décision. Les biocarburants et le changement climatique sont deux exemples d’un processus crucial de prise de décision où justement les producteurs sont impliqués à un stade trop avancé dans les discussions.
(video en anglais)
M. Addison a souligné l’importance de la diffusion de l’information, de la connaissance et des différentes approches communicatives pour faire face aux conséquences du changement climatique. Les conclusions du ‘Brussels Development Briefings’ sont justement accessibles à un nombre important de personnes grâce au blog, aux vidéos, aux newsfeeds et aux présentations en ligne. Le nombre élevé de visites sur les liens des différentes présentations démontrent que la disponibilité d’une telle information est un excellent instrument d’impliquer davantage de parties prenantes et d’impliquer toute personne intéressée dans les discussions.
Pour Mme Ndiaye [écouter l’interview], les messages les plus importants ont été: en premier lieu, que l’adaptation est encore possible, et sans couts élevés. En second lieu, l’adaptation doit être liée à la réalité locale, c’est pourquoi les décideurs locaux doivent êtres davantage impliqués. Afin de rejoindre ces parties prenantes locales, l’information doit être synthétique et de qualité. En outre les instruments de communication, comme la vidéo ou la radio locale, doivent diffuser plus efficacement ces messages.
En savoir plus sur le Briefing du 13 février