S.E.M. Patrick I. Gomes, Ambassadeur de Guyana, a focalisé son intervention sur quatre points principaux.
Afin d’éviter encore une fois la répétition d’actions déjà entreprises, il est important de définir l’origine du débat sur l’aide au commerce et approfondir son contexte et ses objectifs. Les Objectifs du Millénaire sont certainement à la base du débat, et l’agriculture est un élément clé dans l’accomplissement de ces objectifs.
L’Ambassadeur Gomes a souligné que, si d’un côté les questions de définition doivent être affrontées pour une meilleure “définition du sens et de l’objectif”, des leçons doivent être retenues des “meilleures pratiques” et les procédures de monitorage jusqu’ici considérées être ‘rassemblées’ et montrées comme exemple afin de renforcer la productivité et la compétitivité des entreprises dans les pays ACP. Parlant des infrastructures, par exemple, il est important de considérer ce thème dans une large dimension, qui comprenne également les questions de l’eau et de l’irrigation, ainsi que des infrastructures non physiques, comme les capacités organisationnelles des associations de producteurs.
En termes de ressources, la perspective de l’Ambassadeur Gomes semble différer quelque peu de celle de Mme Kinnock, qui demandait des fonds additionnels. Selon M. Gomes, la question à poser est “est-ce que l’on utilise ce dont on dispose actuellement? Compensons-nous les inefficacité dans la livraison de l’aide?” En d’autres termes, il ne s’agit pas de combien de fonds sont destinés, la question étant plutôt de “se servir de ce dont on dispose pour des objectifs plus précis, avec moins de réglementations et moins de confusion.” A ce propos, le support au secteur de la banane est intéressant : seulement 16% des fonds de l’Aide au Commercer sont actuellement absorbés par les pays destinataires.
Enfin, l’Ambassadeur Gomes a rappelé que l’érosion des accords préférentiels doit être affrontée. Ceci demande “compensation, assistance et ajustements.”
(video en anglais)
